Contre performance des Verts
Les Landais de Soustons ne nous réussissent pas souvent. Et la partie de dimanche s’est inscrite dans cette logique. La défaite, à 0 point, sur le score de 20 à 9 est cruelle mais, somme toute, méritée au vu de la différence entre les 2 équipes. Les visiteurs se sont appuyés sur des qualités qui nous font défaut actuellement telles que le réalisme, la technique individuelle et la conduite du jeu.
Tout comme leurs copains de la réserve, les Verts vont débuter vent dans le dos. On pouvait craindre, à juste titre, que le scénario ne se répète. Les nôtres vont pourtant prendre le large, petit à petit, grâce à Thomas Bourdeau qui va passer 2 pénalités pour hors-jeu des soustonnais. Il aurait pu récidiver mais manque de peu la cible. En face, petit à petit, l’adversaire s’organise et réduit à néant les offensives des nôtres. Cette impuissance à être dangereux est dommageable. Bentji Larréguy, sur une belle offensive, est arrêté à quelques mètres de l’en-but landais. Finalement, tous ces efforts vont être récompensés par un drop de Bourdeau et une mi-temps sifflée sur le score de 9 à 0.
Mais, dés la reprise, les visiteurs vont scorer et refaire leur retard. Adossés à Eole, ils vont afficher la maîtrise qui commençait à poindre depuis la moitié de la mi-temps. Bien emmenés par leur demi de mêlée, ils vont camper, marquer, camper, marquer… A 3 reprises, leur arrière, Laousse-Azpiazu va trouver le chemin des perches pour des hors-jeu, fautes au sol ou en touche. Les Verts perdent pied et manquent d’encaisser un essai sauvé à la Médard par Bentji. Cette pression va coûter un carton blanc (Darremont 60ème). Derrière, nouvelle concrétisation du 15 de Soustons qui va récidiver, 15 à 9 à la 67ème. Retour dans le camp des landais mais Bourdeau échoue contre le vent, 40 mètres droite. Les rafales landaises se poursuivent et, à dix minutes de la fin, ils marquent un essai en coin par leur ailier. Le trou est fait et le score, 20 à 9, n’évoluera pas.
Cette défaite à domicile, en début de championnat, n’est pas dramatique en soi. Elle matérialise toutes les carences affichées sur les 4 premiers matchs. L’engagement y est, très souvent, mais les approximations sont telles qu’elles ne permettent de profiter de nos moments de domination. A Bardos, il va falloir redresser la barre pour se redonner de la confiance.