Années 90, le temps de la stagnation
1990 : LE GOUT DES PLAY OFFS
Un nouveau tandem prend les commandes techniques de l’U.S.M., Armand Haissaguerre accompagné de Michel Douat qui vient de Saint-Jean de Luz. Des visages s’affirment au sein de l’équipe première à l’instar des Navarron, Darraidou, Pauloréna, Emonet, Méréglier, Garces, Marrot-Ouret. La saison est conforme aux attentes. L’U.S.M. ne perd rien de son âme, toujours autant de combativité et d’esprit d’équipe. Mouguerre se classe 3ème d’une poule très relevée où l’on trouve notamment Miélan, leader incontesté venu nous infliger une petite correction à d’Ibusty. Le bilan de 12 victoires pour 6 défaites reste toutefois largement satisfaisant. Notre équipe dispute une nouvelle phase finale mais, depuis le nouveau règlement, le passage obligé est ce fameux Play Off d’où il est si compliqué de sortir. Gaillac, Thuir et Coarraze Nay sont au programme, du lourd comme toujours. Le déplacement à Nay est un échec (6-16), autant dire que le droit à l’erreur est interdit pour terminer premier, seule place qualificative. La réception de Gaillac se déroule mieux, un succès probant (22-10) avec 5 essais marqués dont un doublé de l’inusable Gachen. La visite des redoutables catalans de Thuir est le tournant, seule la victoire laisse encore un espoir de qualification. Hélas l’U.S.M. s’incline de peu (6-7), autant dire que la situation parait désespérée. Lors de la phase retour, Mouguerre prend sa revanche sur Coarraze Nay (34-3) mais s’incline à Gaillac (23-10). L’élimination est donc actée suite à cette 3ème défaite. Le déplacement chez le leader Thuir est un calvaire (51-0). Une sortie humiliante qui ne doit pas faire oublier le jeu produit et certaines victoires remportées avec panache telle ce (30-4) à Hendaye ou un (37-6) à domicile contre Mugron. A défaut de montées, le public voit du jeu ce qui, finalement, n’est pas négligeable.
(Source Photo : Site AS Bayonne.fr)
1991 : BRUNO DIRIBERRY, NOTRE MONSIEUR DROP
Peu de changements, l’effectif est stable mis à part le départ de Fabrice Larrodé au B.O.. Une évolution dans nos habitudes, élimination en 8èmes de finale du Challenge Essor, et non en quarts, face à Saint Sever (16-7). Le championnat est un peu décevant. Le bilan de 7 victoires pour deux nuls et neuf défaites n’autorise pas à la qualification pour les play-offs. La différence vient de certaines rencontre perdues de peu contrairement aux saisons précédentes où la balance penchait en notre faveur. Les intentions sont toujours présentes ce qui n’est pas forcément une garantie de résultats positifs. S’il faut garder un souvenir, ou plutôt un hommage, rendons le à Bruno Diriberry. Ce buteur exceptionnel est l’auteur de 19 drops cette saison, souvent décisifs, face à Baigorry , Soustons , Sainte Foy ou Condom. Lors du match de clôture à d’Ibusty contre Mauléon gagné (19-6) il ajuste deux nouveaux drops et deux pénalités. Un immense joueur, grand par le talent, grâce auquel nous devons tant de victoires et de bonheur.
Bruno MERCI !
(Source Photo : Site AS Bayonne.fr)
1992 : LA CINQUIEME TENTATIVE DE MONTEE CONTRE RIEUMES
Souvent le premier match donne le ton sur le déroulement de la saison. La victoire à d’Ibusty (7-6) contre le favori assumé de la poule, Aire sur Adour, est un indice révélateur. A noter la victoire au Boucau (10-7) et au retour (21-15). Le dernier match de la phase retour contre La Teste, rival à la qualification, est remporté grâce au stratège Diriberry et un nouvel essai décisif du véloce Hiriart. L’U.S.M. se qualifie une nouvelle fois pour les play-offs avec une précision importante, le second est qualifié pour le match de la montée. La poule de 4 est composée de La Teste, une retrouvaille, Grenade sur Garonne et Pamiers, le cador du groupe. Le premier match à domicile contre la Teste est accroché (9-9), pas de bonne augure pensait-on. Le déplacement chez l’épouvantail Pamiers se passe mal (18-35). L’U.S.M. réagit contre Grenade sur Garonne et s’impose à d’Ibusty (27-4). Le quatrième match chez le rival direct, La Teste, pour la seconde place se déroule mal, une lourde défaite (41-22). Pamiers vient chez nous enfoncer le clou (22-6). Trois défaites, un nul, une seule victoire, bilan qui, en temps normal, est éliminatoire. A la veille du déplacement à Grenade reste un infime espoir malgré tout. L’U.S.M. doit s’imposer ce qu’il fait (17-13) et attendre que Pamiers batte La Teste. Un pénalité marquée à la dernière minute offre le miracle tant attendu. L’U.S.M. et les girondins sont à égalité de points, Mouguerre se qualifie en 8èmes au bénéfice du règlement qui sanctionne d’abord les punis. Le cinquième match de la montée, nous affrontons Rieumes, adversaire sur le papier bien supérieur. La composition du XV Vert & Blanc est la suivante : Dubreuil – Pauloréna – Bayard – Gachen – Hiriart – Diriberry – Etchebaster – Labat – Hervieu – Ipharraguirre – Guillemin – Méréglier – Elizagoyen – Larronde – Barberarena. A noter que Gachen, Hiriart et Diriberry sont les trois rescapés de 1984 contre Saint-Claude. Rieumes présente une formation complète avec des joueurs d’expérience comme Viviès qui venait de réaliser un fabuleux parcours à Agen. Rapidement les rieumois s’installent dans le camp de Mouguerre et se montrent dangereux. Ils ouvrent le score qu’ils tiendront jusqu’au bout nantis d’une large avance à la fin. Les Garonnais sont nettement supérieurs et méritent leur accession en Nationale. L’U.S.M. échoue à cinq reprises, un graal inaccessible que le destin futur ne permettra plus jamais de tenter. Les regrets de Fumel et Peyrehorade sont, sans doute, les plus douloureux au moment de reparcourir le fil des événements. Au même moment à d’Ibusty, Baigorry dispute son premier match pour la montée en première division contre Hagetmau, une victoire 9-3 les propulse vers ce paradis qui s’est toujours refusé à nous.
1993 : LA FÉDÉRATION NE RESPECTE PAS SON RÈGLEMENT
Un tour du côté de l’équipe B, formation réserve de l’U.S.M. qui, cette fois, brille plus que la Première. Entraînée par Gérard Robert, figure emblématique des années 80 et Yoye Capdeville, elle réalise l’exploit de remporter le challenge de l’Essor. Après s’être qualifiés et avoir éliminé successivement Boucau, Riscle, Vic Bigorre, l’U.S.M. ramène le trophée suite au succès contre Moissac en finale.
Changement important des entraineurs en Première, Armand Haissaguerre cède sa place à Bruno Diriberry. Un certain Gilles Bordes commence à montrer son tallent côté joueurs à l’arrière, d’autres comme Saint-Pierre, Ithurbide, Serrano, Ansolabéhère, Laffargue se dévoilent. La première phase, comme souvent, se passe remarquablement. Dix victoires, deux nuls et six défaites, la troisième place et nouvelle qualification pour les play-offs. Mouguerre, malgré les changements de générations, garde intacte sa foi inébranlable, son courage et sa détermination. Lors du dernier match à domicile contre Soustons, les landais pensent tenir le bon bout : ils mènent 6-8 à deux minutes de la fin. Bruno Diriberry, certes entraineur, mais aussi un peu joueur, rentre sur le terrain et ajuste le drop victorieux (9-8). Les adversaires désignés sont Soustons, Niort et Villeneuve sur Lot. Les 2 premiers disputent la montée. Premier déplacement lointain à Niort qui se solde sur une défaite (11-0). Second déplacement consécutif à Soustons, une défaite amère s’ensuit (24-10). Un départ pour le moins catastrophique mais non éliminatoire. La réception de Villeneuve sur Lot remet du baume au cœur, succès (16-11). Contre Niort, à d’Ibusty, Gilles Bordes se régale et enquille six pénalités plus un drop (28-13). La troisième rencontre à domicile face à Soustons est semblable au scénario précédent. Les landais mènent 17-15 à l’ultime minute, une dernière pénalité de Gilles Bordes, auteur de tous les points de son équipe, offre la victoire (18-17). Le dernier match se solde sur une défaite (18-14) à Villeneuve sur Lot. Mouguerre et Villeneuve sur Lot sont à égalité de points, le règlement stipule que le premier critère sont les punis. La F.F.R. accorde la qualification à Villeneuve sur Lot alors que de toute évidence c’est Mouguerre qui devrait l’être, un joueur de l’autre équipe a effectivement reçu un double carton jaune suspensif. Les dirigeants montent à Paris devant la commission d’Appel pour réparer l’injustice. La C.A. donne raison à l’U.S.M. mais, tel le jugement de Salomon, décide de faire rejouer la rencontre entre les deux clubs sur terrain neutre le Mercredi 5 Mai alors que les 8èmes sont prévus le dimanche suivant. Mouguerre s’incline nettement faute de pouvoir faire évoluer tout le monde. Rappelons qu’il s’agit de rugby amateur, contrairement au rival qui présente une colonie étrangère importante, sans doute au chômage technique. Pour résumer, Mouguerre aurait du disputer les 8èmes au vu du règlement. Il a fallu se battre pour le faire respecter et, après avoir admis son erreur, la Fédération floue la victime de l’injustice. Les valeurs du rugby, claironnées avec insistance, sont remplacées par de la filouterie. La seule petite justice est de voir Garazi battre Villeneuve sur Lot le dimanche suivant et monter en première division Groupe B.
1994 : LE MAINTIEN, UNIQUE SATISFACTION
Saison de transition au bout de laquelle une huitième place sanctionne un manque évident d’enthousiasme. Sept victoires, 1 nul et 10 défaites suffisent à assurer le maintien. Une nouvelle tête, Martin s’illustre dans le XV titulaire. Seule satisfaction, la victoire lors du dernier match à Bayonne contre l’ASB (17-10) alors que tous les déplacements précédents étaient infructueux.
1995 : TOMBES SUR PLUS FORTS
Le duo Jean-Pierre Beraud- Bruno Diriberry encadre un effectif sans notable changement sauf la présence d’Errecart et Meneghetti. Il était difficile de faire plus mauvais que la saison précédente. Un bilan de 9 victoires et 9 défaites suffit pour obtenir la 5ème place qualificative. Toutefois, le parcours est étonnant avec 3 revers à domicile et 3 succès hors de nos bases. Deux victoires face à l’A.S.B. (19-10) et Sainte Foy (31-3) en fin de phase régulière permettent une délicate qualification. Le 8ème de finale challenge Essor, perdu contre Villeneuve de Marsan (6-17), on peut enclencher sur les play-offs. Le groupe de quatre nous offre Lormont, Saint-Sever et Salles au menu. C’est Lormont qui se présente à d’Ibusty avec son pack impressionnant. Les Girondins repartent bredouilles vaincus (10-6). La seconde réception est plus malheureuse. Saint-Sever, déjà vainqueur 14-15 et 9-10 lors de la première phase, s’impose de nouveau à d’Ibusty (6-16). Mouguerre se reprend du côté de Salles pour s’imposer (23-12). Les matchs retours proposent deux déplacements prépondérants pour la qualification. Celui de Lormont se passe mal (27-6) et Saint-Sever également (15-9). Deux échecs qui enlèvent tout espoir de disputer les huitièmes de finales. L’U.S.M. s’impose pour l’honneur contre Salles (37-20) à domicile histoire de sortir de la compétition par la grande porte.
Un effectif étoffé par la montée de brillants juniors qui viennent de s’illustrer en championnat et en challenge ces dernières saisons sous la houlette d’un certain René Viguéra dés 1992. En Challenge des provinces, nos juniors éliminèrent Sarlat, Dax, Tulle et Lavelanet mais s’inclinèrent en finale contre le grand Béziers (20-10). L’année suivante, en championnat, un parcours exceptionnel conduit nos jeunes en finale du championnat. Salles (24-20), Lannemezan (12-6), Langon (13-8) et Saint Gaudens (9-8) s’inclinèrent contre nos brillants mougertars. Argeles sur Mer, en finale, mit fin à nos espoirs suite à une nette domination. Le Challenge des Provinces connut le même succès en phase finale avec les éliminations d’Argeles Gazost, Saint Palais, Sarlat et Niort en demies. Hélas, la troisième finale est perdue contre Carmaux. Ces jeunes seront les fers de lance de la nouvelle génération de l’U.S.M.
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Groupe des Juniors trois fois finalistes au début des années 90 sous les ordres de René Viguéra.
1996 : L’ULTIME PARTICIPATION AUX PLAY-OFFS
Le bilan est satisfaisant à la fin de cette première phase. Quatrième place au classement encore qualificative pour les play-offs. Ce système de qualification arrive à son terme, l’année suivant on reviendra aux matchs à élimination directe. Dix victoires pour huit défaites, Mouguerre reste encore une solide formation de deuxième division. A noter la visite de Cambo à d’Ibusty, plus croisé depuis le début des années 60, un cinglant (32-3) leur montre que beaucoup de chemin reste encore à parcourir. Le derby contre le Boucau est évidemment plus disputé, la victoire (28-23) est au rendez vous chez les forgerons. C’est également le cas à l’aller (9 -6) grâce à trois pénalités de Gilles Bordes. Seul Mauléon, dans nos derbys basques, triomphe à d’Ibusty (5-10) puis à domicile (37-11). Le tableau du dernier play-off propose à Mouguerre trois redoutables adversaires, Montréjeau, Orthez et Grignols. Montréjeau plus solide et armé, s’impose à d’Ibusty (12-16). Orthez s’impose (3-0) à domicile contre le cours du jeu lors de la seconde opposition. La troisième est la bonne pour l’U.S.M. qui vient à bout de Grignols à domicile (23-3). La phase retour laisse quelques regrets. Une défaite (15-10) à Montréjeau, bousculé sur sa pelouse. Une victoire à d’Ibusty contre Orthez (16-14), le 6-4 de la coupe de France dix ans plus tôt contre les béarnais revient en mémoire. Ce résultat ne permet plus la qualification ce qui rend le dernier déplacement à Grignols, perdu nettement (44-12), inutile.
1997 : LE DERNIER MATCH DE PHASE FINALE EN DEUXIEME DIVISION
La Fédération décide de chambouler les compétitions en vue d’une profonde réorganisation. Mouguerre se retrouve à batailler dans une poule de 14 avec, en supplément, les six matchs habituels en challenge Essor. Du 18 Aout au 4 Mai, l’U.S.M. disputera 34 rencontres officielles. Le recrutement est renforcé quantitativement, les retours de Marcel Larréguy, Fabrice Larrodé et Olivier St Pierre. S’ajoutent les arrivées de Carrassou, Le Gall, Riano pour renforcer le groupe présent. A la fin du marathon en championnat, Mouguerre termine 4ème avec 15 victoires, 1 nul et 10 défaites. A noter parmi les succès de prestige celui contre le Boucau à domicile (21-19) et Hendaye (28-5). En notre défaveur le match de la honte et l’humiliante défaite à Morlaas (68-18), du jamais vu dans notre histoire jusqu’ici. Malgré ce dérapage, Mouguerre reste toujours dans les sommets du classement. La réception de Saint Gaudens est l’occasion de se qualifier pour les phases finales. Une victoire nette (21-3) permet d’assurer la qualification pour les 32èmes. La quatrième place acquise, il est temps de se concentrer sur le challenge de l’Essor. L’U.S.M. est sorti de sa poule, bat en 16èmes Salles (15-7) et en 8èmes Gujan Mestras (16-13). Le rival en quart de finale n’est pas n’importe qui, il s’agit de Mont-de-Marsan, ce Stade Montois, habitué à côtoyer la première division, connaît une crise sportive qui l’oblige à évoluer à ce niveau. Mais les landais, revigorés, écrasent tout sur leur passage afin de vitre remonter à l’étage supérieur. L’U.S.M. aligne son meilleur XV composé de Moustirats – Larre – Elizagoyen – Duhalde – Ansolabéhére – Le Gall – Carassou – Martin – C Larodé – Haissaguerre – Chaperon – F Larodé – Marro-Ouret – Durand – Bordes. Le score final, 57-14, en faveur de Mont-de-Marsan est anecdotique, écart trop sévère malgré tout car les mougertars se sont battus avec leur énergie coutumière et ont parfois su perturber leur renommé rival. Place au championnat, un 32ème de finale face à Grenade sur Garonne. Le match est équilibré, aucune équipe ne parvient à réaliser le break. A la pause, les garonnais mènent 13-9. Malgré tous nos efforts, nous ne parviendrons plus à les inquiéter et finalement ils passent une nouvelle pénalité ce qui leur donne la victoire (16-9). L’U.S.M. vient de disputer son dernier match de phase finale de deuxième division, le premier c’était contre Mirande, en 1976.
1998 : LA REVANCHE SUR VILLEMUR
Pas de grands changements au niveau de l’effectif. Une poule de douze est proposée, nouvelle formule comme la Fédération en a le secret. Début de championnat épatant avec deux victoires consécutives contre Salles et Villeneuve de Marsan. Un peu plus tard, Mauléon s’incline à d’Ibusty (25-6). A la fin de la phase aller, l’U.S.M. est cinquième avec six victoires, l’espoir de qualification dans les esprits. La phase retour est moins heureuse. Mouguerre ne gagne que trois rencontres dont la dernière à domicile contre le Boucau pour huit défaites. Le décompte final classe l’U.S.M. neuvième soit l’obligation de disputer un match de barrage pour ne pas descendre. L’adversaire est un club de Fédérale 3, Villemur, rencontré en 1966 lors de la défaite en finale de deuxième série. Le match est abordé avec beaucoup de pression de part et d’autre. Notre supériorité technique est mise en échec par la vaillance des tarnais. Grâce à la botte de Gilles Bordes, trois pénalités sont transformées. La pause est sifflée, 9-0 en notre faveur. Un essai de Sanchez et un but de Bordes semblent assurer une fin tranquille mais nous accusons une sérieuse baisse de régime. Villemur en profite pour revenir (17-12) mais Mouguerre plus expérimenté va tenir et assurer son maintien. L’U.S.M. s’autorise une petite revanche sur le passé que les anciens apprécient à double titre.
1999 : LA DESCENTE EN TROISIEME DIVISION
Marcel Larréguy et Loulou Boudjéma prennent les commandes techniques. Une nouvelle poule de douze est proposée à l’USM dont les ambitions diminuent singulièrement. Désormais, le maintien devient la priorité. Parfois dix victoires suffisent pour l’obtenir, mais sur certaines saisons c’est insuffisant. Avec 10 victoires et 12 échecs , Mouguerre ne peut éviter la descente. La victoire de Langon (13-14) à la dernière minute sur notre pelouse est sans doute le véritable coup de bambou. L’U.S.M. traîne cette défaite comme un boulet, le long de sa pénible saison. Mouguerre a pourtant tout donné pour éviter cet affront durant la phase retour. A cinq journées de la fin, nous devons tout remporter pour envisager le maintien, une défaite et il faut regarder les résultats des adversaires directs. L’U.S.M. domine Hendaye (14-6) à domicile, s’impose à Soustons mal en point (27-7), gagne à d’Ibusty contre Mugron (19-11) grâce un essai de Gatica, quatre pénalités de Larrodé et Cazalon. Le déplacement en Gironde contre Langon, venu s’imposer à l’aller, est décisif. La défaite est lourde (29-8) malgré l’énergie du désespoir. Le dernier match à domicile est remporté (12-9) contre Villeneuve de Marsan. Seulement, le rival pour le maintien gagne également ce qui condamne Mouguerre à la descente en troisième division. Après 23 saisons consécutives en deuxième division, cinq matchs de montée, quinze phases finales, l’U.S.M. descend d’un niveau pour la première fois de son histoire.